Hôpitaux de Chartres, Dreux, Châteaudun, Hôpital privé d’Eure-et-Loir, COREL, CISEL

Le pathologiste :

Cette discipline médicale est un rouage essentiel et indispensable en cancérologie, malgré une pénurie de plus en plus criante. L’examen anatomopathologique est complexe, manuel, il nécessite une compétence mais aussi des temps techniques incompressibles, parfois des relectures.

Cette pénurie et la complexité des examens supplémentaires parfois requis expliquent le temps nécessaire entre la biopsie ou la chirurgie et le diagnostic.

Nous ne pouvons parler de cancer, et a fortiori commencer un traitement adapté, dans l’immense majorité des cas, que lorsque ce cancer a été vu et observé, décrit par les yeux de ce spécialiste.

Ceci permet :

• D’affirmer le cancer
• De préciser son type (il existe une sorte de nomenclature des cancers qui nous oriente pour les traitements)
• De caractériser son agressivité (on parle en général de « grade »).
• De lui chercher des spécificités qui peuvent orienter vers la réponse à des traitements (hormones, thérapies ciblées / renvois)

Les résultats d’anapath. vous sont en général remis, et parfois envoyés. C’est une lecture ingrate, complexe, pénible et parfois plus effrayante que la réalité qu’elle décrit. Il est sage de ne la lire qu’avec un médecin qui peut vous la décrypter ou de ne pas la lire, et de laisser votre référent vous la « traduire » et de l’archiver dans votre dossier. Les résultats sont alors disponibles pour d’autres praticiens qui s’occupent de vous.

Il nous semble également peu raisonnable de prendre son « anapath » et d’aller la confronter à des données (traitements, survie, etc….) sur le Net.
A notre sens, rien ne remplace le partage d’une information de cette importance dans votre parcours.